millemillefeuille

Exposition d'art contemporain à l'Institut français de Berlin du 16.02 au 27.04.2012

Le Catalogue-Carte disponible en pdf.

Catalogue/Carte disponible en pdf

FINISSAGE /// 17 Avril /// 19h ///// Exposition ouverte Jusqu’au 19 Avril

Promenade dans l’exposition Millefeuille

En vente chez ZADIG französische Bücher, Linienstrasse 141, Mitte – Berlin et à BÜCHERBOGEN am Savignyplatz, Stadtbahnbogen 593, Berlin

Le Catalogue de l’exposition est en Vente chez Zadig – la librairie française de Berlin. (10€) http://www.zadigbuchhandlung.de/

et à Savignyplatz chez Bücherbogen

http://www.buecherbogen.com/savigny.html

vernissage

AUJOURDH’UI / HEUTE Vernissage 7:00 Kürfurstendamm 211-Berlin

C’est sûr, nous mangerons du Millefeuille !

 

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Millefeuille, mille paysages contenant milles histoires, mille-strates de sédimentations millénaires, mille connexions, mille points de vue, mille confrontations, mille accords.

Un monde de déplacements et d’échanges dominés par la vitesse.

Que nous reste-t-il ou bien que pouvons nous garder?

L’ accrochage de l’ exposition révèle des points de vues multiples sur des paysages et ce qu’ils nous racontent. Chaque œuvre en soi apporte des indices. L’ ensemble de ces strates raconte d’ autres histoires.

L’exposition est conçue comme un grand paysage où chaque artiste apporte une pièce issue de son environnement personnel et dans celle-ci une histoire que nous pouvons déterminer aussi comme collective.

Une des questions considérées par les artistes est la place de l’individu dans la société. Comment l’artiste garde son identité tout en participant à un travail commun?

N’étant pas un collectif, les artistes de l’exposition interrogent cette position et ont choisi de travailler ensemble sur une seule pièce: le millefeuille.

À partir de bois récupéré dans la ville, ils commencent à construire une structure sous forme de modules. Cette structure passe par différentes étapes: comment reconstituer la pièce ailleurs? de quelle manière la transporter? Le déplacement d’un lieu à un autre, l’organisation, la méthode à suivre, la numérotation sont autant de mode d’emploi pour permettre la reconstitution du millefeuille dans l’espace de l’institut. La construction est dans l’agir, comment comprendre le mécanisme de l’objet et comment intervenir dessus?

Le millefeuille devient une sculpture sociale dans le sens du processus du travail des artistes incluant toutes les confrontations et les compromis que cela implique. C’est une installation in situ qui part de la simple structure du millefeuille: celle de la superposition, quelque chose en principe de précis et ordonné. Tout système, aussi monotone qu’il soit, casse. Il est en devenir. Le choix de la forme du millefeuille avec une faille est le résultat de discussions animées et de compromis entre les artistes. C’est une sculpture sans fin, elle est vivante, humaine et indéfinie.

Ce sont des strates du temps, finalement une expérience et une métaphore de l’histoire.

Sa présence n’est pas déliée du reste des œuvres. Chaque pièce est placée dans l’espace avec des échanges entre les artistes. Le passé étant le matériau de construction du présent et la description d’un monde en perpétuel devenir, les œuvres sont autant d’histoires personnelles liées à d’autres histoires personnelles.

Loin d’une certaine mélancolie, nos paysages y compris nos ruines font partie intégrante et dynamique de notre culture européenne.

Ces points de vue multiples, ces connexions visibles et invisibles, permettent au spectateur de bouger dans un paysage créé par tous.

Diana Righini

Curatrice / Kuratorin

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Caroline Gutlé

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Dernières retouches du Millefeuille

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Ludovic Méhauté

Installation en cours de montage.

http://ludovicmehaute.net/

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Nicolas Manenti

Chronologies 01.01.1946 – 31.12.1957

Tampons sur papier Fax / Stempel auf Fax Papier

http://nicolasmanenti.blogspot.com/2009/07/chonologies-betriebsferien-94-05.html

L´ensemble des dates que peut inscrire un tampon-dateur est imprimée sur du papier-fax, dans l´ordre chronologique.
Les frises produites de cette manière par différents tampons d´âge et de modèle différents enregistrent une temporalité différée, non pas le «temps réel» du travailleur, mais celui, arbitraire, du tampon lui-même. La longueur de la frise est déterminée par la grosseur des caractères du tampon.

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http://eot-press.org/

Millefeuille —– Edition 250 Exemplar —–

Conception:

Anna Sartorius & Lilla Hinrichs

—- e o t: essays on typography —-

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http://www.kuo-wei.net/lin/01.html

http://ludovicmehaute.net/

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http://silvialorenz.wordpress.com/

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Merci à Patrice et Alain – les techniciens de l’Institut français –

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Caroline Gutlé – La valise –

La Valise, 2009

Plexiglass, métal, poignée. h 36 cm x l 51 cm x L18 cm

http://www.carolinegutle.net/dotclear2/index.php?category/Le-Monde-Jaune

Diana Righini – « The map is not the territory »

Français: « The map is not the territory » série de 9 gravures, eau-forte /// 70 x 90 cm.

Cette série de gravures représente des lignes de partage qui n’existent pas dans la réalité. La carte géographique n’étant jamais définitive, elle bouge selon les situations et illustre l’histoire possible d’un territoire.

L’expression « The map is not the territory » a été inventée par le philosophe Alfred Korzybski. Ce qui m’intéresse est le passage d’une ligne abstraite à ce qu’elle peut représenter vraiment dans nos esprits et dans la réalité.

Ces cartes jouent un rôle au niveau des frontières et reflète une idée d’instabilité du monde mais aussi de sa manière de se construire, par la superposition, le décalage, le tracé d’un périmètre, l’effacement…

Deutsch:

Diese Serie von Radierungen zeigt Begrenzungslinien, die nicht in Realität existieren. Die Landkarte ist niemals endgültig fertig, vielmehr verändert sie sich je nach Situation und illustriert die mögliche Geschichte eines Gebiets.

Der Ausspruch « The map is not the territory » stammt von dem Philosophen Alfred Korzybski.

Mich interessiert der Übergang von der abstrakten Linie hin zu dem, was sie wirklich in unseren Gedanken und in der Realität verkörpert.

Meine Karten beschäftigen sich mit Grenzen. Sie spiegeln zum einen die Vorstellung von der Instabilität der Welt wieder, zum anderen zeigen sie auch durch Übereinanderschichtung, Verschiebung, Grundrisse, Auslöschung…  die Art und Weise ihrer Konstruktion.

http://dianarighini.com/Site/The_map_is_not_the_territory_.html

Vendredi J-13

Vendredi J-13

Vendredi J-13

Vendredi J-13

Vendredi J-13

Millefeuille J-15

Caroline G.

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J-15 Arrivée à la Maison de France

J-15 Transport

J-15 Merci, Danke, Thanks to Simon, Florian and Chien-Wei.

 

Plan. Modules pour l’installation

‘Backstage Installation’

‘Backstage Installation’

‘Backstage Installation’

‘Backstage Installation’

‘Backstage Installation’

‘Backstage Installation’

‘ Backstage Installation’

Silvia Lorenz, « Sero », 1987

"Sero",1987

MILLEFEUILLE. INSTALLATION COLLECTIVE.

MILLEFEUILLE. INSTALLATION COLLECTIVE.

Die kollektive Installation nähert sich dem Ausstellungsort über den konkreten Raum. Als ein Hybrid aus skulpturalen Elementen und Installation, füllt der » Millefeuille « den Bereich zwischen dem Boden und dem Schaufenster der Galerie aus. Seine Grundstruktur besteht aus Holzresten, die von verschiedenen Baustellen und aus eigenen Beständen der Künstler / innen zusammengetragen wurden. » Millefeuille « bildet die gegensätzlichen Prozesse von Konstruktion und Destruktion ab, die auch die urbanen Entwicklungen der umgebenden Stadt kennzeichnen. Die Installation ist eine Form der Metapher eines architektonischen Prozesses und kollektiver Arbeit. Alle Künstler nehmen an der Konstruktion teil, und tauschen dabei Ideen und Arbeitsweisen aus. Das Ergebnis kann auch als soziale Skulptur beschrieben werden. Wie arbeitet der Einzelne innerhalb einer Gruppe und wie entsteht eine gemeinsame Form? Die Installation ist ein Bild der niemals › abgeschlossenen ‹ Zeit. In jedem Moment nimmt die gemeinsame Arbeit eine veränderte Form an. Die endgültige Form wird erst im Innenraum der Galerie entstehen.

La Galerie est principalement investie par le volume. Entre installation et sculpture, le « Millefeuille » épouse l’ espace entre le sol le long de la vitrine. Cette structure, est constituée de bois récupéré sur les chantiers de Berlin ou
dans les caves des artistes. Issu de deux processus contradictoires – construction et démolition – ce bois témoigne des mouvements d’aménagements urbains et aux alentours de la ville. L’ installation est une métaphore du processus architectural et du travail collectif. Tous les artistes participent à sa construction par des échanges d’idées et de styles. Il en résulte l’ idée de sculpture sociale. Comment chacun travaille dans un ensemble et cherche une forme commune? Cette installation donne une image d’un temps inachevé. À chaque instant, le travail collectif bascule sa forme vers une autre. La forme finale sera découverte seulement dans l’espace intérieur de la galerie.